Des scientifiques de l’université d’Édimbourg ont identifié des liens génétiques entre la dyslexie et le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), ouvrant la voie à des adaptations éducatives et professionnelles plus ciblées.
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Les caractéristiques de la dyslexie et du TDAH
Héréditaire et touchant entre 5 et 10 % des enfants, la dyslexie se divise en trois formes principales : phonologique, superficielle et mixte. La dyslexie phonologique entraîne une lenteur de lecture et une difficulté à reconnaître de nouveaux mots. La dyslexie superficielle, elle, complique la lecture des mots à prononciation irrégulière. Enfin, la dyslexie mixte combine ces deux aspects.
Le TDAH, quant à lui, se manifeste par trois symptômes principaux : un déficit attentionnel, une hyperactivité motrice et une impulsivité. Apparaissant généralement avant l’âge de douze ans, il affecte 5,9 % des enfants et 2,8 % des adultes. Ces troubles peuvent avoir des répercussions importantes sur la vie quotidienne et scolaire des personnes concernées.
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La découverte de similarités génétiques
Les chercheurs ont croisé des données issues de divers troubles psychologiques avec des bases de données publiques sur la dyslexie. Ils ont trouvé des liens significatifs entre la dyslexie et le TDAH, ainsi qu’avec d’autres troubles comme l’anorexie mentale et le syndrome de Gilles de la Tourette. Cependant, c’est le TDAH qui a montré le plus de similarités génétiques avec la dyslexie.
Les deux troubles partagent 174 gènes, dont 40 régions spécifiques. Ces découvertes, qui incluent 121 gènes jamais identifiés auparavant, marquent un tournant dans la compréhension des relations entre ces troubles neurologiques. Ces avancées pourraient transformer les approches éducatives et thérapeutiques.
Implications pour l’éducation et le bien-être
Aust?ja ?iulkinyt?, doctorante et principale investigatrice de l’étude, souligne l’importance de ces découvertes pour l’éducation et le bien-être. Elle affirme que ces résultats permettront de mieux adapter les systèmes de soutien pour les personnes atteintes de dyslexie ou de TDAH.
?iulkinyt? suggère également que d’autres troubles d’apprentissage, comme la dyscalculie et la dyspraxie, devraient être inclus dans les recherches futures. Cela permettrait d’obtenir une compréhension plus complète des relations entre les différents troubles neurodéveloppementaux.
Ces avancées scientifiques promettent d’améliorer la qualité de vie des personnes touchées par ces troubles, en offrant des solutions plus personnalisées et efficaces.
- Meilleure compréhension des troubles neurodéveloppementaux
- Adaptation des systèmes éducatifs et professionnels
- Développement de nouvelles approches thérapeutiques
Ces découvertes peuvent-elles véritablement changer la vie des personnes atteintes de dyslexie et de TDAH? Comment pourraient-elles impacter l’avenir de l’éducation et du bien-être?