Tous les ans, environ 4500 enfants décèdent en France avant d’avoir atteint l’âge de la majorité. Selon la loi, les salariés ont droit à 5 jours de congé en cas de décès d’un enfant. Un allongement de 12 jours a été prévu, mais malheureusement le texte a été refusé par l’Assemblée nationale. Par contre, un don de RTT par des collègues a été autorisé, comme la loi a déjà prévu pour les parents d’enfants malades. Retour sur ce débat qui anime notre pays…
Refus gouvernemental de l’allongement de 12 jours du congé de décès d’un enfant
Dès lors où le vote est annoncé, il y a eu un déchaînement de réaction sur les réseaux sociaux. Surprise, incompréhension, colère et écœurement se sont mêlés sur les réseaux sociaux notamment de la part de dizaines de milliers de personnes. Ces dernières font en effet face à l’insensibilité et l’inhumanité du gouvernement. En tout cas en apparence…
Certains députés et rapporteurs du projet de loi ont soutenu qu’un congé de cinq jours était cruellement insuffisant pour se remettre de la mort d’un enfant. D’ailleurs, peut-on réellement s’en remettre ??? Ces derniers ont donc fait appel à l’humanité des autres députés. Malgré tout, le gouvernement et la plupart des députés de la majorité LREM se sont opposés à cette mesure. À la place, ils ont défendu la possibilité de créer un compte de don de RTT.
Le Medef défend la proposition de loi
Le lendemain de cette cruelle décision gouvernementale, c’est le patronat lui-même qui fait part de sa stupeur. L’ancienne présidente du Medef annonce ainsi sur Twitter que l’organisation patronale s’honorerait à demander un nouveau vote de cette proposition. L’actuel président du Medef reprend aussitôt l’initiative.
Troublé, le gouvernement tente tant bien que mal d’éteindre la polémique en admettant une erreur collective. Tandis que le secrétaire d’État chargé de la Protection de l’enfance déclare la publication d’une concentration pour réformer les mesures de soutien aux parents attristés par la mort d’un enfant. Affaire à suivre…