L’IVG est au cœur des préoccupations de certains parlementaires. Plusieurs propositions de loi devraient prochainement être présentées devant l’Assemblée nationale suite à la parution d’un rapport. Ce dernier recommande notamment d’allonger le délai pour l’avortement chirurgical, en le passant de 12 à 14 semaines.
De nouvelles mesures prochainement ?
Il faut savoir qu’actuellement, le délai maximal pour bénéficier d’une interruption volontaire de grossesse en France est de 12 semaines. Or, plusieurs députés proposent actuellement de le porter à 14 semaines. L’objectif est de faciliter le parcours des femmes dans cette situation, parcours parfois semblable à celui d’un combattant.
Le rapport de la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale propose dont d’allonger le délai de deux semaines. Cette mesure permettrait, selon les députés à l’origine de ce rapport parlementaire, de préserver la santé des femmes prenant cette décision. Chaque année, de nombreuses Françaises sont obligées de se rendre à l’étranger pour mettre fin à une grossesse non désirée, ce qui est particulièrement traumatisant et difficile.
Bientôt une proposition de loi
Très bientôt, une proposition de loi sera présentée à l’Assemblée nationale afin que cette disposition soit éventuellement adoptée. Cependant, rien n’est fait pour l’instant ! En effet, il faut déjà que la loi soit adoptée par les députés, puis elle passera devant les Sénateurs. Sachant que durant la crise sanitaire du Covid-19, le Sénat avait refusé d’allonger même temporairement ce délai.
Le rapport parlementaire préconise également que tous les services de gynécologie des hôpitaux publics puissent pratiquer des IVG. D’après les recommandations, il serait également bien que les sages-femmes puisque réaliser des avortements chirurgicaux, et plus seulement les IVG médicamenteuses. Beaucoup de questions sont donc posées, et le débat est lancé… et les polémiques sont d’ores et déjà d’actualité, notamment sur les réseaux sociaux… Affaire à suivre !