C’est une nouvelle qui était très attendue par les futurs papas. En effet, Emmanuel Macron a officiellement annoncé l’allongement du congé paternité (ou du second parent) Ce congé paternité va donc passer de 14 à 28 jours, avec la moitié de cette durée qui sera obligatoire. Retour sur ces modifications qui sont bien accueillies par l’opinion publique.
Une réforme attendue
Depuis maintenant longtemps, les associations réclament un allongement du congé paternité. Leurs revendications ont été clairement entendues puisque Emmanuel Macron a annoncé cette mesure le mercredi 23 septembre lors d’une visite d’un centre de protection maternelle et infantile (PMI) à Longjumeau avec Adrien Taquet, secrétaire d’Etat en charge de l’enfance et des familles.
Le congé paternité va donc être allongé. Une part sera maintenant obligatoire. Il faut savoir que le congé paternité va concerner les pères évidemment, mais aussi les couples de femmes qui parlent alors de congé du second parent. Actuellement le congé de naissance est de trois jours, et d’un congé second parent de onze jours. La durée va être doublée !
Une bonne nouvelle
Le congé de naissance reste intact, c’est-à-dire qu’il va durer trois jours. Mais le reste passe à 25 jours. Ainsi, la durée totale va être maintenant de 28 jours. L’allongement a été décidé après la remise d’un rapport de la commission sur les 1000 premiers jours de vie de l’enfant. Ce qui change également est l’obligation de la prise de ce congé de naissance, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent.
L’Elysée est sortie du silence pour expliquer le pourquoi de cette obligation : « Pour nous, l’obligation, c’est à la fois un enjeu de protection, mais aussi de justice sociale pour que le congé paternité soit bien accessible à tous, indépendamment de la nature du contrat de travail du deuxième parent. » La réforme entrera en vigueur en juillet 2021 et coûtera aux alentours de 500 millions d’euros pour 2022.