C’est donc parti pour un troisième confinement, et notamment la fermeture de toutes les écoles sur le territoire français. Suite à la déclaration d’Emmanuel Macron la semaine dernière, puis à celle de Jean Castex le Premier Ministre, on connaît maintenant le mode de fonctionnement du chômage partiel. L’objectif est la systématisation du télétravail, qui assure les 40 % de la réussite du confinement. Mais les autorités savent que c’est incompatible avec la garde d’enfants, et de ce fait, les parents peuvent profiter d’une activité partielle.
Les caractéristiques du programme
La fermeture d’établissements scolaires et de crèches assure la progression du télétravail. Face aux dommages engendrés par le premier confinement, le gouvernement a effectué un geste de modération. Cela consiste à l’indemnisation des parents inaptes au télétravail, et notamment ceux qui s’occupent des enfants. Car quand les petits ont moins de 10 ans, leur présence physique est obligatoire.
Pour ce troisième confinement, l’employeur n’est pas obligé de payer. Pourtant, les bénéficiaires recevront les 84 % de leur salaire net tout le temps du confinement, et jusqu’à la réouverture des écoles. Ce système se réfère au SMIC et constitue une indemnisation de chômage partiel. Il a pour motif de la cessation ou la perte d’activité.
Une fausse interprétation
Des entreprises ont commis des erreurs d’interprétation. En effet, ce programme ne serait applicable que lors des semaines d’éducation à distance. Désormais, lors des semaines de vacances ordinaires, la pose des RTT ou bien congés est obligatoire pour la garde des enfants. Il s’agit d’une fausse interprétation, selon le syndicat. Pendant la visioconférence avec les syndicats et le patronat, la Ministre a réitéré la mise en œuvre de l’activité partielle, y compris pendant les vacances.
Ainsi, ceux qui vont garder leurs enfants pendant les vacances de printemps n’ayant pas la possibilité de garde, pourront également bénéficier du chômage partiel. Un véritable ouf de soulagement pour de nombreux parents qui se voient dans l’obligation de rester à la maison pour s’occuper des plus jeunes.